Joséphina
Dans ce spectacle, un homme et une femme se croisent. Du flash back au cauchemar, des souvenirs épars aux désirs obsédants, le spectateur est libre de reconstituer le puzzle d’une relation rêvée ou passée, l’histoire d’un couple brisé ou idéalisé. Entre les empreintes fugaces et le fantasme, le geste et la parole cohabitent intimement au point de créer des croisements et glissements poétiques, des renversements de sens burlesques et des tableaux corporels d’un puissant impact visuel. Le texte vient ainsi détourner le mouvement et vice versa. À travers ce dialogue entre le geste et la parole, la charge visuelle du texte trouve alors une résonance à la fois physique et poétique dans le corps de l’acteur mime.
-> Trois coups de cœur lors du Festival Vue sur la Relève à Montréal en avril 2009
-> Élu « Meilleur spectacle » au Festival International de Théâtre Nuevo Leon à Monterrey au Mexique en Août 2011
-> Prix du Public à la Foire Internationale de Théâtre et de Danse de Huesca en Espagne en octobre 2012
-> Nominé aux Prix de la critique 2013 en Belgique dans la catégorie « Découverte »
Ecriture, mise en scène et interprétation : Sandrine Heyraud et Sicaire Durieux
Dramaturgie : Katya Montaignac
Scénographie : Karine Galarneau et Thiebault Vanden Steen
Création Lumière : Frédérick Gravel et Jérôme Dejean
Direction technique : Jérôme Dejean Création Sonore : Nancy Bussières
Grande Salle
Du 23 avril au 9 mai 2015
Du mardi au samedi à 20h30
Excepté le mercredi à 19h00
Deux représentations le 28 avril : 14h et 20h30
Dimanche en famille : le 26 avril à 15h
Vendredi 24 avril 2015,
par
F.V.
Aimée à la folie
Franchement, il y a quelque chose qui m’échappe. Créé il y a deux ans, Joséphina a eu du mal à être présenté par ici. Pourtant hier soir, aux Riches-Claires, c’était ovation debout.
Et cet accueil enthousiaste, est ce parce que l’on est d’emblée invité dans un monde où chaque geste banal parvient à nous surprendre ? Serait-ce plutôt parce que l’on passe du mime au cirque et du cirque à la poésie et de la poésie au mime dans un enchainement léger et jubilatoire ? Ou bien est-ce pour la générosité et la profondeur du regard sur le couple, au passé antérieur, au futur et au conditionnel, et toutes les émotions tendues à bout de corps, à coups d’échos et de cris, de petits murmures et de grands silences ? Est-ce parce que le rythme soutenu jusqu’au bout ne nous laisse pas une seconde de répit ?
Quelle que soit la raison, il doit bien en y avoir une qui vous donnera envie de vous rendre aux Riches-Claires le plus tôt possible et d’en parler autour de vous ; en tous cas je vous le souhaite. A découvrir jusqu’au 9 mai.
12 Messages