Greek

Théâtre | Atelier 210

Dates
Du 20 au 30 mai 2009
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Greek

Greek s’inspire librement du mythe d’Œdipe et le
transpose dans les ruelles sombres d’un Londres dévasté par la peste avec, en
son centre, le personnage d’Eddy dont nous suivons le parcours pas à pas. Ici,
le langage est cru, violent, virulent, envoûtant : la beauté de la langue s’enracine
dans la pourriture d’une humanité mise à mal par ses démons.

Sous
des éclairages tantôt bruts tantôt flous, entre bidet, évier, toilette et
baignoire – qui sont autant de convocations directes de l’intimité et de la
saleté – six personnages aux costumes grotesques et dégénérés évoluent entre
engluement, dénonciation et volonté illusoire de se laver de cette peste
omniprésente. La farce pourrait ne pas être loin, et pourtant nous sommes au
cœur d’un drame.

Mise en scène : Guillaume Dumont

Avec : Tara Casey, François Demoulin, Bruce Ellison,
Olivier Jost, Caroline Leboutte, Marie-Sophie Talbot


Lumières : Nicolas Arnould et Guillaume Dumont
Création sonore : Marie Paulus
Musique originale : Marie-Sophie Talbot}


Scénographie et
costumes : Nathalie Maufroy

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5 Messages

  • Greek

    Le 23 mai 2009 à 01:40 par Cappu

    Bilan très mitigé pour cette pièce assez spéciale. La mise en scène est recherchée et les costumes baroques, surprenants. Beaucoup de mologues pour l’acteur principal, les autres acteurs restant fort en retrait. La musique en live apporte une touche intéressante.

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  • Greek

    Le 23 mai 2009 à 05:31 par paolo

    Pourquoi
    s’appelle-t-il « Greek », cette pièce ? Je n’y ai pas trouvé l’élégance,
    la richesse et surtout la profondeur de la mythologie grecque. Quelle déception !
     Je
    n’a i pas aimé l’esprit dérisoire employé pour traité la matière de l’inceste, normalement
    si intéressant ! En fait, sauf une
    avalanche de références sexuelles exprimées avec une vulgarité gratuite et a mon
    avis pas nécessaire (le dialogue entre Œdipe et le sphinx et la « relecture »
    de l’énigme en clé sexuelles touche le ridicule), le sujet a été, peut être
    délibérément, mis sur un plan étranger à l’intimité des personnages et aux
    perceptions du public. Encore plus important : c’était où la tragédie ?
     Peut être c’est ma limite, mais je suis
    sorti du théâtre fâché !

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  • Greek

    Le 24 mai 2009 à 04:21 par Furet294

    Nous
    spectateur on veut être surpris, on veut rêver et voyager. Alors pourquoi des
    pièces sans reliefs et sans surprises ? Du vulgaire pour être vulgaire ce
    n’est pas très intéressant. Et une histoire trop explicative où on devine la
    suite sans difficultés, ça ne nous laisse pas beaucoup de place pour notre
    imagination.
    Je ne
    conseillerai pas cette pièce, malgré un concept de base vraiment prometteur, un
    texte intéressant, des bons acteurs et beaucoup de trouvailles vraiment ingénieuses.

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  • Greek

    Le 26 mai 2009 à 05:26 par valen

    Je me suis retrouvée à l’atelier 210 un peu par hasard...et en suis ressortie toute retrounée !
    GREEK vous transperce le coeur, vous arrache les yeux et vous en met plein les oreilles...
    La scéno, toute simple, fonctionne à merveille, les comédiens sont hors pairs (malgré un texte pas toujours évident), la musique vous berce et les dialogues surpennent.
    J’ai beaucoup souri devant GREEK.
    Un texte rempli d’humour et une mise en scène surprenante. Une véritable relecture du mythe d’Oedipe qui ne laisse pas indifférent !

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  • Greek

    Le 27 mai 2009 à 09:51 par stephy

    Malgré un vocabulaire cru, l’expression est poétique.
    La mise en scène et surtout l’affiche ne me tentaient pas mais donnent une bonne impression de transgression d’un tabou universel.
    Le texte est très dense, très rapide et pour mieux comprendre le 2ème degré, je le lirai.
     C’est une belle performance des acteurs , les monologues décrivant l’amour sont très beaux.
    J’ai aimé

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