Good Mourning !

Théâtre | Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Dates
Du 27 novembre au 22 décembre 2012
Horaires
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Good Mourning !

Pour aborder le sujet de la reconstruction personnelle, Florence Minder, se sert des langues étrangères comme unique moyen de distanciation. Ce texte, terriblement drôle, malgré ce qu’il porte de dureté, elle le sublime en utilisant ingénieusement tous les ressorts du stand-up à l’américaine : absence de décor, efficacité, humour permanent et sens aigu de "la phrase qui tue".

De et par Florence Minder
Production Théâtre National.

Représentations du 27 novembre au 22 décembre 2012 à 20h30 (mercredis à 19h30).
(en anglais surtitré bilingue)

Prix des places : 19 € (adulte) - 15 € (+ 60 ans, groupe) - 10 € (- 26 ans, étudiant, enseignant, demandeur d’emploi, groupe senior)

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2 Messages

  • Good Mourning !

    Le 4 janvier 2013 à 02:16 par kirkavu

    En sortant de ce spectacle je n’avais pas envie d’en dire du mal tellement la fille m’a paru sympathique, elle a du cran, elle ose proposer ca, et déja ca c’est super. Après pour ne pas dire du mal justement, je dirais que c’est "gentil". Les 5 première minutes sont hilarantes avec le jeu des sous titres, et puis on sourit legerement a interval régulier pendant la durée de ce spectacle. Si je félicite vraiment l’idée de départ de le faire en anglais et donc avec cet humour américain qu’on apprécie beaucoup grace aux bonnes séries du genre, pour que ce soit plus savoureux la traduction des sous titres auraient du etre travaillé, car je pense que ceux qui comprennent la langue ont bien plus ri et avec plus de raison pour ce spectacle qui, de faire rire, en a l’unique volonté...

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Lundi 17 décembre 2012, par Catherine Sokolowski

Bye bye depression !

Une scène vide, aucun décor, un spectacle low-cost (c’est l’auteure qui le dit). Florence Minder accueille le public en jeans et tee-shirt, pour un solo de cinquante minutes. Ne soyez pas surpris, le monologue est en anglais, Florence adhère à l’idée qu’on est autant de fois un homme qu’on parle de langues (Goethe). C’est donc à « an american version of herself » qu’on a droit (mais elle habite à Bruxelles et a fait ses études à l’Insas). Le monologue, parfois succulent, parfois plus commun, est surtitré en français et en néerlandais.

Ce « spectacle de crise », irrésistible dans les dix premières minutes, est inégal. Florence explique qu’elle vient de passer une année épouvantable, arrive sur scène munie d’un fusil et décrit les étapes de reconstruction par lesquelles il faut passer lorsqu’on est confronté à une épreuve (« mourning » = deuil) : choc, déni, colère, marchandage, dépression, expérimentation, acceptation. Elle adopte un style drôle et décomplexé, déterminée à mener à bien ce processus de résilience.

Florence Minder en Américaine moyenne, déconfite et désabusée, est extraordinaire. Son look, son attitude, ses accents sont très convaincants. Mais, au fur et à mesure, l’intensité burlesque diminue, les jeux de mots s’estompent, le monologue s’éternise. On adore son humour décalé quand elle affirme que « c’est le niveau de concentration des passagers qui maintient - ou non – l’avion dans les airs », et c’est justement parce que certains moments sont particulièrement savoureux que, par comparaison, d’autres semblent beaucoup plus fades.

On retiendra donc l’exceptionnelle présence de l’héroïne, l’humour éclatant des dix premières minutes du spectacle et le potentiel qui se cache immanquablement derrière tout ça. Il y a un an, cette jeune actrice-productrice assurait déjà une performance théâtrale quotidienne au National en guise de calendrier de l’Avent. Une artiste originale que vous pouvez aussi découvrir via son site : www.florenceminder.com.

Théâtre National Wallonie-Bruxelles