En attendant Godot

Théâtre | Théâtre des Martyrs

Dates
Du 12 novembre au 12 décembre 2009
Horaires
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+32 2 223 32 08

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En attendant Godot

En Attendant Godot
Samuel BeckettLe Théâtre du SygneDu 06/11 au 06/12/2009 Dim : 15 et 29/11GRANDE SALLE
Quiest ce Godot qui ne viendra pas : dieu, la petite lueur d’espoir quisurvit en chacun de nous, le bien, un monde meilleur, le gîte et lecouvert, la mort, le silence ?... Les explications ne manquent pas.Mais cette pièce unique refuse de se rendre. Parles moyens les plus simples, elle exprime une angoisse et une absurditéde vivre qui nous sont aujourd’hui particulièrement familières ; àchacun de nous elle tend un miroir nu, cruel… mais pas désenchanté.Chaque mot porte, émeut, touche ou fait rire. C’est un poème burlesqueet désolé, pourtant extrêmement réjouissant, qui porte en lui, sous sonamertume et sa dérision, un humour tonique et un profond amour deshommes. Avec Emmanuel Dekoninck, John Dobrynine, Michel Jurowicz, Idwig Stéphane….Mise en scène : Elvire Brison – Lumière : Benoît Theron – Costumes : Myriam Deldime

Les spectacles se jouent : mardi à 19h, dumercredi au samedi à 20h15, les dimanches à 16h (selon calendrier)RESERVATION  : 02/223 32 08 - Fax : 02/227 50 08

www.theatredesmartyrs.be / theatre.martyrs@busmail.net

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13 Messages

  • En attendant Godot

    Le 22 novembre 2009 à 07:01 par paolo

    Spectacle merveilleux !
    Je venais de lire le livre et je n’aurais pu imaginer une représentation mieux trouvée.
    Les comédiens ils semblent sortir de la pièce pour se retrouver du coup sur la scène.
    La mise en scène c’est du rêve : j’ai plongée dans cet endroit qui existe et
    n’existe pas et j’ai commencé à attendre, aussi, Godot. Bref, à voir !

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  • En attendant Godot

    Le 25 novembre 2009 à 11:31 par stephy

    J’avais lu le texte et je l’ai retrouvé sur scène sans déception aucune.
    Le décor est magnifique, on ne peut plus sobre pour un lieu de nulle part et de partout.
    Le texte est superbe et les acteurs le rendent bien.
    Un grand classique qu’il faut voir.

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  • En attendant Godot

    Le 2 décembre 2009 à 10:43 par jfeyerei

    Un monde sans repère, et pourtant si juste. un décor qui s’ouvre sur l’infini dans un jeu de perspecive savamment étudié. Des acteurs habités par leur personnage. Un classique qui nous étonne là où l’on ne s’y attendait pas...

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  • En attendant Godot

    Le 7 décembre 2009 à 08:09 par FP21

    Voici une très fidèle adaptation de la pièce de Beckett. Tout y est, la mise en scène, le décor, les costumes, le ton, le rythme tels que l’auteur les indiquent dans son texte. Si vous voulez être surpris passez votre chemin mais si vous souhaitez découvrir ou revoir ce classique alors vous serez comblé ! Les comédiens sont tous très bons, mention spéciale pour le monologue de Lucky qui tient de la performance ! Le décor, sobre comme il se doit est composé d’un plateau qui offre à la vue une perspective remarquable.

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  • En attendant Godot

    Le 8 décembre 2009 à 09:22 par Lucas

    Un texte très beau et un décor minimaliste qui lui va bien. Malgré tout, j’ai eu du mal à entrer entièrement dans le jeu des acteurs, un peu trop lisse à mon gout. J’ai passé un bon moment, mais reste un sentiment de "peut mieux faire".

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  • En attendant Godot

    Le 9 décembre 2009 à 06:01 par pilou

    moi aussi j’ai eu du mal à entrer dans le spectacle... J’attendais tellement de cette pièce et du texte que j’ai été un peu déçu... un peu lent à démarrer, sinon le jeu des acteurs est très bien...

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  • En attendant Godot

    Le 9 décembre 2009 à 07:55 par Furet294

    Cette pièce raconte l’ennui, le problème c’est que moi aussi je me suis
    ennuyé. Cette pièce parle aussi de l’absurde, mais là aussi c’est raté,
    l’absurde mal traité devient vite du "n’importe quoi" car quand tout
    devient possible on perd l’absurde.
    Pour moi, ce sont les deux acteurs principaux qui plombent la pièce,
    car rythmiquement mou, personnages pas assez travaillé, et un peu de
    surjeux. Ensuite quand les deux acteurs suivants rentrent en scène leur
    bonne prestation n’est pas acceptée par le public car l’absure, dès le
    début de la pièce n’existe plus et quand le n’importe quoi est
    installé, plus rien n’est surprenant.
    Alors objectif non atteint car le texte, lui, est génial. Il me semble que la mise scène n’est pas aboutie.

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  • En attendant Godot

    Le 10 décembre 2009 à 08:03 par faucer

    Un merveilleux classique qui ne laisse pas indifférent. Les acteurs sont incroyables. Bravo pour cette mise en scène sobre, mais fort efficace (Un pauvre arbre comme seul décor) Malgré L’heure cinquante de spectacle, on ne s’ennuie pas une seconde. Tout est conçu pour ne pas laisser de temps mort...même durant les instants de silence. Très belle prestation où le jeu du comédien se complète par une performance de pantomime (ce qui est rare de nos jours) !

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  • En attendant Godot

    Le 16 décembre 2009 à 05:58 par son2308

    Le spectacle était très bien joué ! Toutefois, j’ai eu davantage de plaisir à lire la pièce - je m’étais imaginé que ce serait beaucoup plus marrant. En tant que prof de français, je n’aurais vraiment pas conseillé cette version à mes élèves.

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  • En attendant Godot

    Le 6 février 2010 à 07:46 par Astroiid

    C’était la première fois que je voyais une pièce de Beckett montée et J’ai pas trouvé ça interressant.
    Alors ok, il se passe pas grand’chose dans cette pièce mais là, on s’ennuyait vraiment.

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Samedi 21 novembre 2009

En attendant mieux

Écrit en 1948, En attendant Godot est souvent considéré comme le chef-d’œuvre de Beckett. Un texte-culte auquel s’est attaqué le Théâtre du Sygne. Ce n’est ni raté, ni réussi... pas plus que la tentative de suicide d’Estragon...

Comme à son habitude, Elvire Brison livre une mise en scène sobre et dépouillée. Pas de références, ni à l’actualité, ni au contexte historique dans lequel la pièce a été rédigée -l’après-guerre immédiat. Pas d’artifices inutiles. Rien d’autre que le texte de Beckett. Un choix logique, en théorie. En pratique, malheureusement, cela coince un peu. La mise en scène est correcte, mais sans plus. Nous aurions aimé un peu d’audace, de recherche, voire de petites prises de risques.

Les prestations des acteurs sont assez inégales. Avec une diction à la limite du scolaire, Michel Jurowicz joue un Estragon sans consistance (mais peut-être est-ce l’effet recherché ?) Face à lui, John Dobrynine est nettement plus “présent” en Vladimir oscillant entre espoir et résignation, tandis qu’Idwig Stéphane incarne brillamment le bourreau Pozzo. Le monologue délirant de Lucky, magnifiquement interprété par Emmanuel Dekoninck, est le seul moment réellement marquant du spectacle.

La thématique de l’absurde n’a plus rien de nouveau. Elle est même devenue ringarde. Alors, pourquoi monter Beckett aujourd’hui ? Peut-être tout simplement pour permettre au public de découvrir ses classiques autrement qu’en s’en farcissant la lecture ? Mais comme projet dramaturgique, c’est un peu court...

Les pièces de théatre sont comme les vins : certaines vieillissent mieux que d’autres. Godot appartiendrait-il à la deuxième catégorie ? Le débat reste ouvert.

Théâtre des Martyrs