El Baile (le bal)

Bruxelles | Spectacle | Théâtre National Wallonie-Bruxelles

Dates
Du 14 au 16 novembre 2017
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre National Wallonie-Bruxelles
Boulevard Emile Jacqmain, 111 1000 Bruxelles
Contact
http://www.theatrenational.be
info@theatrenational.be
+32 2 203 41 55

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El Baile (le bal)

La chorégraphe Mathilde Monnier a souhaité déplacer le propos historique de la pièce originelle en Argentine et de nos jours, dans une « milonga » de Buenos Aires, salle de bal populaire où le tango est roi.

Et, pour mieux saisir l’histoire récente de ce pays telle qu’elle a été vécue au quotidien par ses habitants, pour mieux rendre compte aussi de l’amnésie et du non-dit qui aujourd’hui encore pèsent sur la dictature et les listes de disparus, elle a voulu associer à son travail l’écrivain Alan Pauls, auteur de la trilogie Histoire des larmes, des cheveux et de l’argent.

Mais seuls s’exprimeront les corps, ceux des danseurs, invités à suggérer la grande Histoire à partir de leurs petites histoires de désir, de couples, et de stratégies de séduction.
 

« Tango, cumbia, Zamba. Avec une énergie sans pareil » Télérama
« Un spectacle enchanté dans tous les sens du terme. » Les Echos
« Ce "Baile"-là n’a pas fini de faire chavirer les coeurs » Le Figaro
 

A LIRE ET A ECOUTER

Le Vif ’ - "La Reine Mathilde" 10.11.2017
France Culture - Le bal de Mathilde Monnier
Les Echos - "Mathilde Monnier ouvre le bal"
Journal La Terrasse - Entretien avec Mathilde Monnier
Le Monde - juin 2017

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Mercredi 15 novembre 2017, par Marc Gaëlle

Basta !

Bruxelles brille du soleil de Buenos Aires depuis mardi soir avec El Baile, une co-création de l’auteur Alan Pauls et de Mathilde Monnier, chorégraphe de la parole et directrice du Centre National de la Danse à Pantin. El Baile raconte une jeunesse argentine tatouée par la danse, qui ne restera pas silencieuse.

Privé ou populaire, la forme du bal est connue pour être un rituel de passage. Il est celui qui transgresse et rassemble au nom du plaisir de danser. Il est aussi la marque des grands chorégraphes comme Marius Petipa ou Pina Bausch. Rien d’étonnant que Mathilde Monnier leur emboîte le pas pour sa première création depuis sa prise de fonction au CND en 2014.

Pourtant El Baile nous emmène plus loin, en 1978 où la Coupe du Monde de football, accueillie et remportée par l’Argentine, sert de prétexte à couper des têtes sous la dictature militaire. Les danseurs invités sur scène ce soir ont entre vingt-quatre et trente-huit ans, ils sont de ceux de l’après, ceux qui doivent construire sur les ruines. Mais ils n’auront pas le droit à la parole, à l’image des personnages de la pièce de Jean-Luc Penchenat, auquel a succédé le film d’Ettore Scola. Alors ils chanteront à capella dans ce « club social » aux allures de salle de sport, pour accompagner leurs corps en lutte contre l’autorité et les violences machistes. Agissant en une communauté, ils sont le rempart vivant contre l’oubli. Ils déconstruisent avec humour la grande Histoire pour y insérer les leurs. Ils sont autant de danses que l’Argentine célèbre : le tango, le malambo, le carnavalito, le pericón… Attention aux éclats, le quatrième mur se brisera quand ils crieront « Basta ! ».

À voir encore et encore mercredi 15 et jeudi 16 novembre au Théâtre National, ainsi que samedi 18/11 à Charleroi Danse.

El baile

Théâtre National Wallonie-Bruxelles