Rencontre avec Javier Mariscal
Rencontrer Mariscal, pour un Catalan, c’est comme rencontrer Picasso ! Talent protéiforme, génie d’utiliser les techniques comme autant de nuances à sa palette, inventivité inextinguible, verve de la voix et sourire du regard : tout se conjugue pour apprécier le créateur des "Garriris" ou de la mascotte des JO de Barcelone en 1992, Cobi.
On connaît de lui, bien sûr, ce petit personnage linéiforme qui s’est décliné sous toutes les arabesques pour incarner les jeux olympiques de Barcelone. On sait peut-être moins qu’il créa d’autres personnages mythiques de la BD comme les "Garriris", Fermin et Piker accompagnés dans une errance "Cervantesienne" de leur petit chien philosophe muet, Julian.
Il est aussi un habitué des couvertures du New Yorker Magazine, ce qui pour un dessinateur est une forme de consécration universelle.
Il est aussi auteur de dessins animés, il préside aux destinées d’un studio de création graphique et de design...
Mais surtout, il a cette simplicité des grands, des vrais artistes. Démonstration au micro lors de cette rencontre à Bruxelles, à l’occasion d’un exposition à la Galerie Champaka, où l’artiste exposait une cinquantaine d’œuvres inédites "explorant cet univers dédié à la joie de vivre."
Edmond Morrel