De la Nécessité des Grenouilles

Théâtre | Atelier 210

Dates
Du 15 novembre au 3 décembre 2011
Horaires
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Contact
http://www.atelier210.be
info@atelier210.be
+32 2 732 25 98

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De la Nécessité des Grenouilles

Texte : Virginie Thirion
Mise en scène : Sofia Betz
du 15/11 au 03/12 à 20h30 à l’Atelier 210
Trois hommes. On les croirait sortis d’un mauvais film noir, et pourtant, ce sont eux qui dirigent la ville. Ville que quittent les usines, ville au bord d’une faillite certaine. Pour sauver la situation, ils empilent les magouilles, et tout serait parfaitement rentré dans l’ordre, si les Respectueux de l’environnement n’étaient pas venus y plonger leur nez … Une satire de nos gouvernements actuels, prises de becs et hypocrisie pour un huis clos fondamentalement machiste.

Avec
 : Cédric Eeckhout, Karim Barras, Baptiste Sornin
scénographie Sarah de Battice
assistante scénographe Tinka Rodriguez
création lumière
Florence Richard
assistant à la mise en scène
Olivier Magis
création musicale originale
Lionel Vancauwenberge et Daniel Offerman (Girls in Hawaii) un spectacle de dérivation théâtre asbl en coproduction avec l’Atelier 210. Avec l’aide du Ministère de la Communauté française – Service du théâtre, d’après le projet original “Le cochon noir” de Sofia Betz

crédit photo affiche : Olivier Cornil crédit photos spectacle : Michela Nunes Tarifs : 18/15/10€
Horaire : du mardi au samedi à 20h30
Infos & réservations : 02 732 25 98 / info@atelier210.be : www.atelier210.be

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9 Messages

  • De la Nécessité des Grenouilles

    Le 16 novembre 2011 à 11:21 par alec

    Un triumvirat à la tête d’une agglomération : je me suis senti tour à tour projeté dans La Ferme des animaux, Rhinocéros de Ionesco, les Fables de La Fontaine. On est sans doute dans le bestiaire. Les personnages sont bien définis, le décor et la mise en scène somme toute agréables, mais je suis resté avec le sentiment de ne pas avoir tout saisi, au-delà du récit lui-même...

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  • De la Nécessité des Grenouilles

    Le 16 novembre 2011 à 11:35 par Judith

    Hier à l’Atelier 210, j’ai vu un superbe spectacle, vraiment j’ai adoré !
    Une très belle mise en scène, avec des trouvailles, de l’originalité, une histoire bien écrite.
    On voit trois hommes sur scène qui reflètent les rôles que chacun a
    dans la vie en société, et en même temps, ça nous fait retourner en
    enfance : ils se disputent pour un rien, sont jaloux l’un de l’autre...ils
    nous font rire et nous provoquent même à certains moments de
    la tendresse, à d’autres on pense qu’ils sont completement inconscients et incapables de prendre une quelconque décision... mais ce qui est absurde (...et tellement vrai) c’est que c’est eux qui dirigent la ville, c’est ces trois personnages les chefs...
    c’est une métaphore de ce qui se passe actuellement dans le monde avec
    nos
    gouvernements... c’est un délirant spectacle, les acteurs sont
    bons, les trois incarnent les personnages parfaitement... on en doute
    pas une seconde... ils nous font bien rire dans ce décor presque irréel.
    Voilà je vous conseille d’aller le voir, un spectacle bien écrit, d’une grande force et drôle.

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  • De la Nécessité des Grenouilles

    Le 19 novembre 2011 à 07:57 par Asaya

    Une pièce à voir pour son entrain, son texte et ses acteurs.
    Métaphore sur la gouvernance d’aujourd’hui, les acteurs se chamaillent, se
    jouent des tours puis se réconcilient si bien qu’on a l’impression de voir des
    enfants jouer dans la cour des grands. Un décor simple mais travaillé sert de
    fond à ces querelles aux multiples lectures. Peu importe au final celle qu’on
    a choisie, on sort avec le sourire d’un excellent divertissement.

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  • De la Nécessité des Grenouilles

    Le 21 novembre 2011 à 02:45 par Yris

    Pas convaincue, je ne comprend pas le message que l’auteur veut nous faire passer, si message il y a...
    Les jeux des acteurs sont bons mais sans +...
    Je comparerais la pièce à un sobre téléfilm que l’on regarde chez soi quand il n’y a rien d’autre.

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Lundi 21 novembre 2011, par Samuël Bury

It’s a pig’s world

Une petite cabane en bois abritant un sauna ; un parterre de gazon. Point. Trois hommes préparent leur plan machiavélique pour sauver la ville dont ils ont le pouvoir. Chacun d’eux représente en quelque sorte un cliché de la politique : le showman, le « scribe » et le penseur. Humour, cynisme et stratagème cohabitent dans cette pièce qui n’use d’aucun détour pour afficher la mécanique du pouvoir dans sa simple perversité.

Pourquoi des grenouilles ? C’est la métaphore employée dans le texte de Virginie Thirion pour parler de l’endormissement du peuple, du fait de noyer le poisson. Les grenouilles ne se doutent de rien quand on les fait cuire petit à petit alors qu’elles s’enfuiraient si on les plongeait directement dans l’eau bouillante. Parce que notre trio a un plan : faire peur aux défenseurs de la nature avec des cochons et assécher les marais pour pouvoir reconstruire et relancer l’activité économique de la ville. Mais les cochons contrecarrent leurs objectifs en s’attaquant à la ville...

Les trois comédiens enchaînent les idées et les tactiques, passant de la farce au discours chargé, chacun avec sa personnalité dont il est presque prisonnier. On se retrouve à certains moments dans une comédie burlesque aux contours tranchants. C’est drôle et méchant mais aussi touchant.

Karim Barras, Cédric Eeckhout et Baptiste Sornin déploient du vrai jeu - subtil et caricatural à la fois - et exploitent la scénographie minimaliste avec un talent sincère.
Une pièce à vague visée politique mais surtout qui en possède la qualité d’universalité.

Atelier 210