X soutient que « sa vie est géniale ». Et pourtant, le simple fait de manquer de dosettes de café le propulse aux combles de l’énervement et…devant la porte d’un supermarché. Obligé de faire la file, il croise le regard d’une jeune femme, qu’il ne parvient plus à oublier. Au fur et à mesure du récit qui oscille entre rêves et réalité, le solitaire se confesse « ma naissance fut plus un fardeau qu’un cadeau », s’il ne sort pas, en fait, c’est parce qu’il a peur.
L’histoire du petit garçon qui dessinait des loups s’enchevêtre harmonieusement dans la trame principale. Si au départ, il aimait les villageois à qui il racontait ses histoires de loups, il finit seul dans la forêt comme X dans son appartement. Appréciant tous deux cette solitude et leurs environnement, ils finissent par en découvrir les limites.
L’intérêt de ce spectacle repose essentiellement sur les deux personnages secondaires, qui rappellent le Jiminy Criquet de Walt Disney ou les pensées de Milou, hésitant entre un os et son devoir, dans l’album de « Tintin au Tibet ». Avec une différence importante, ici, les protagonistes n’ont pas de registre dédicacé, ils s’expriment tous azimuts, sans conception morale déterminée. La forme, à savoir la mise en scène originale (de David Nobrega et Jonathan Simon), prend le pas sur le fond, le problème existentiel de X. En conclusion, un bon moment de détente, des acteurs enthousiastes, un spectacle court (moins d’une heure) à aller voir rapidement !
1 Message