Cock de Mike Bartlett

Théâtre | Théâtre de Poche

Dates
Du 25 septembre au 23 octobre 2010
Horaires
Tableau des horaires

Contact
http://www.poche.be
reservation@poche.be
+32 2 649 17 27

Moyenne des spectateurs

star-offstar-offstar-offstar-offstar-off

Nombre de votes: 0

Cock de Mike Bartlett

Traduction Xavier Mailleux - Mise en scène Adrian Brine assisté de Xavier Mailleux - Avec Christian Crahay, Cédric Eeckhout, Grégory Praet, Erika Sainte

Du mardi au samedi à 20h30

Réservations : 02/649.17.27 - reservation@poche.be - www.poche.be

Prix : 10,12,15€

Laissez nous un avis !

18 Messages

  • Cock de Mike Bartlett

    Le 27 septembre 2010 à 11:00 par paolo

    Ah, le doute ! Qui
    n’a jamais douté avant de faire un choix difficile, peut être entre deux
    amoureux (ses) ? Levez les mains ! Et qu’est-ce qui peut nous arriver
    quand le choix touche la nature la plus intime d’une personne ? Comment se
    connaitre, comment savoir ? Une pièce très sympa pour l’ouverture de
    saison au Poche ! Le texte a une touche de fraicheur, de gaieté, en
    gardant sa complétude. Les comédiens sont très bien dans leur rôle. A voir !

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 28 septembre 2010 à 11:30 par ronald oranger

    Pas de décors : pourquoi ? Il n’eût fallu, étant donné le scénario, qu’un intérieur d’appartement et, accessoirement, une rue et une chambre à coucher. Pourquoi laisser cela à l’imagination du spectateur ? Cela aurait eu du sens si la pièce avait été allégorique, si chaque personnage incarnait un "type" humain, si la situation était particulièrement exemplative, si la pièce voulait nous orienter vers une méditation sur des essence pures. Dans ce cas, il fallait éliminer le trivial, afin de présenter le drame sous une forme épurée. Mais la pièce n’est nullement allégorique et le thème n’est pas un thème exemplatif.

    A chaque fois que l’un des personnages prend la parole, les autres se figent dans l’immobilité. On a l’impression d’un musée Grévin où, de temps à autres, une poupée s’animerait. Ou, plus simplement, d’une fête théâtrale à l’école des enfants.

    La fin de la pièce est une fin ouverte : on ne sait pas si John va "prendre une décision" (croyance idiote en la liberté de la volonté), s’il va opter pour la poursuite de son ancien couple ou pour la vie avec la femme (qui lui promet enfants et Noëls en famille - sic). Mais sur quelle base le spectateur doit-il prolonger le texte ? Sur foi des arguments entendus, comme un jury est invité à arbitrer au terme d’un procès ? Du genre : il serait logique qu’il opte pour... Ridicule. Ou bien sur une base morale : "que chacun décide pour lui-même" ? Mais cela n’est possible que s’il y a identification du spectateur avec la problématique, or, je le répète, malgré les voeux de l’auteur, on ne quitte pas l’anecdotique. Que John choisisse ce qu’il veut, cela m’est égal, mais j’aurais aimé que l’auteur m’en informât.

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 29 septembre 2010 à 12:06 par Gérard

    Le thème abordé est particulièrement d’actualité et dans l’ensemble assez bien traité. Disons que l’on passe un bon moment, mais que la pièce ne restera pas dans les annales. Certains passages sont assez bons, d’autres un peu longs.
    Il faut croire qu’une pièce de rentrée, c’est comme une première journée d’école...

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 30 septembre 2010 à 07:00 par papacas

    Le théâtre anglais a une tradition dans l’écriture. Mélanger l’humour, avec les questions sociales, les relations des gens, et les angoisses personnelles. Ils sont les maitres. La recette donc était là. Le texte donc est très bien (parfois il fallait raccourcir). Les acteurs jouent merveilleusement. La mise en scène respecte le texte et elle est très simple. Les décors absents mais je ne pense pas qu’ajouter des éléments visuels ajouterait à la pièce.
    .
    Vous avez donc tous les éléments pour passer une soirée très agréable. J’étais très content d’y assister et je vous invite à faire la même chose.

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 2 octobre 2010 à 09:21 par faucer

    Très belle performance pour ces jeunes comédiens. On ne se lasse pas une seconde tellement les réparties sont rapides et efficaces.

    Quatre personnages qui représentent quatre archétypes. La femme, l’homo, le père ou la société et enfin le rôle principal, John ! Lui c’est le gars qui ne sait pas trop quoi faire ni où il va...Le rôle le plus ingrat sans doute. La scène est dépouillée, ce qui donne à la pièce une dimension incroyable car tout est ciblé sur le texte. Une pièce étonnement moderne. Bref, une pièce à voir de toute urgence.

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 2 octobre 2010 à 12:58 par son2308

    C’était très sympa : deux gays qui rompent ; l’un des deux rencontre une fille...
    mais il hésite pour finir entre les deux relations. Confrontation à trois lors d’un
    repas... sans oublier d’inviter le papa du type gay à 100 %. Bref, de bons
    moments de tensions et de comiques parfois. Quant au dénouement, je vous laisse le
    deviner !

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 4 octobre 2010 à 07:25 par ezekielbab

    L’absence de décor n’est en rien un frein à la qualité de la pièce. Le théâtre est aussi et surtout affaire d’imagination. Le décor et les situations qui en découlent restent d’ailleurs subtilement suggérés par ces distances variables et marquées entre les comédiens. La mise en scène dénote ici toute sa finesse.
    Au-delà de sa cocasserie, Cock nous interpelle sur les fondements de
    notre identité. Sommes nous ce que la société projette en chacun
    de nous ? A-t-on une marge de liberté dans ce dickat de la norme ? La
    sexualité est-elle se qui définit notre personnalité ?
    A voir et revoir.

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 9 octobre 2010 à 10:53 par deashelle

    Voici une très, très, belle pièce d’un auteur anglais volubile et moderne qui jette un regard sans préjugés sur la sexualité masculine, et sans exhibitionnisme non plus. Tout reste dans la mesure et une certaine retenue. Bravo, le sujet aurait pu vite déraper. Au contraire, alors que le début de la pièce est un peu inquiétant, on s’attache soudain aux quatre comédiens qui mènent leurs approches avec beaucoup de pittoresque et d’honnêteté. C’est presque aussi captivant qu’un vaudeville, mais c’est bien plus.
    Beaucoup de nuances, alors que les personnages semblent être un peu des archétypes. Seuls éléments du décor, les terrasses en escaliers sur lesquelles ils évoluent sont autant de points de vues différents, de rapports de forces à géométries variables… et permettent une mise à nu très respectueuse et subtile de chacun. Quatre interprétations vigoureuses, en bleu, rouge, blanc, et mélanges de vert camouflage pour John l’indécis. Il a tant de mal à se dire, il est torturé par ses incertitudes tandis que sa faiblesse tyrannise les deux amours de sa vie. Tout le monde souffre. Pour lui, le choix – c’est mourir un peu –, une douloureuse épreuve, comme pour Hamlet ou Le Cid… ou le John du Meilleur des Mondes. John dit lui-même qu’il n’est qu’un trophée contre la solitude, le vide et l’ennui de son ami, son frère… mais il lui manque le courage et la volonté de choisir la relation où il pourra exister et être respecté. Démuni, tout entier dans la faiblesse humaine, il est victime des étiquetages pour supermarchés. Sera-t-il maudit ? Qui ne dit mot … consent : l’adage sera-t-il vérifié ? Ou sa résistance silencieuse marquera-t-elle une souffrance indéfinie et muette ?

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 13 octobre 2010 à 06:36 par VVVV

    Un spectacle très sympa, qui nous parle de l’homosexualité, ou au sens plus large de notre identité et des problèmes de choix liés à notre identité. Qui sommes nous vraiment et quelle est l’influence de la société sur notre idéntité ? On passe du rire à l’émotion grâce à ces quatres comédiens qui nous racontent une histoire qui nous parle à tous...

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 17 octobre 2010 à 11:17 par celinemo

    Il m’a fallu un petit temps avant de me sentir happée par l’histoire , mais cette pièce m’a réellement plu. L’intérêt de la pièce n’est pas réellement l’histoire d’amour qu’elle raconte, mais le contenu sous-jacent et le message qu’elle propose. Le jeu des acteurs est très juste et sincère et le décor dépouillé offre une très belle mise en scène.

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 18 octobre 2010 à 12:33 par HB21

    Voici une pièce efficace : elle va droit au but, dit ce qu’elle a à dire sans tourner autour du pot. C’est simple, banal et à la fois très compliqué : un choix à faire, une identité à revêtir et ce de façon définitive. Alors comme ça on n’a pas le droit d’hésiter, de changer d’avis, de ne pas savoir ? Un casse tête affreux pour qui ne se connaît pas bien. Il n’y pas de décors car il n’y en a nul besoin qu’apporteraient-ils de plus ? Pas de décors mais une mise en scène précise, on sait toujours où l’on est même si on ne voit pas le canapé du salon, le lit de la chambre, la table de la cuisine... On peut se concentrer sur le texte seul, porté par des comédiens de talent. La réflexion va bien au-delà de l’identitée sexuelle, on interroge nos certitudes sur la vie en générale, notre façon de voir le monde et de nous situer par rapport aux autres. A la fin on a envie de secouer John de répondre pour lui et ce qui peut passer pour des longueurs n’est que l’expression de l’incapacité totale de cet être à avancer, à faire un pas dans une direction plutôt qu’une autre. Et si on était aussi raisonnable que lui on aurait tous son attitude, après tout pourquoi délaisser un chemin pour en prendre un autre ? c’est insensé ! Bien sûr ce serait invivable et heureux les simples d’esprit, nous faisons nos choix.

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 20 octobre 2010 à 02:46 par poshumdo

    Je n’ajouterais rien aux critiques précédentes, très pertinentes ,auxquelles je m’associe, sinon pour préciser que j’ai assisté à cette pièce avec mes petits enfants , une fille de 16 ans et un garçon de 17.
    Ils ont beaucoup aimé la pièce, ont trouvé qu’elle sonnait très juste et reflétait leur langage et leurs préoccupations. La pièce a été l’occasion d’un débat entre nous très positif et "vrai"

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 20 octobre 2010 à 03:48 par papychat

    Du réel talent pour ces quatre comédiens très branchés sur un texte non moins branché. Ce texte très moderne peut parler à toutes les générations, sans tabous et sans excès. La juste mesure était difficile à trouver sur un fil aussi sensible ! La scénographie est magistrale, dans sa simplicité toute apparente, elle a presque valeur de voix off !

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 22 octobre 2010 à 12:34 par djalie

    Magnifique pièce, au niveau du thème abordé.
    Quelques réserves sur la mise en scène et le jeu des comédiens, il faut vraiment un temps pour rentrer en "empathie" avec eux.
    Les premières scènes nous mettent vraiment à distance, par l’utilisation d’un "ton-série américaine" ...

    Ensuite le fond prend le dessus et on est embarqué dans leur histoire, les personnages nous touchent et nous prennent avec eux.

    A découvrir !!!

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 16 décembre 2010 à 11:20 par belgian

    J’ai bien aimé cette pièce, j’ai eu de bons moments de rire mais j’avoue avoir eu l’impression qu’un des acteurs a mis longtemps avant de prendre possession de son personnage, ce qui m’a personnellement ennuyé.
    Pas de décor mais c’est le théatre de poche et la pièce n’en demandait pas non plus.
    Nous réalisons que le thème annoncé pour cette pièce est en réalité quelque chose qui nous concerne tous.
    Je ne regrette pas ma soirée.

    Répondre à ce message
  • Cock de Mike Bartlett

    Le 4 janvier 2011 à 05:17 par zoepeanu

    Un bon moment de détente,de rire et matière à débat en quittant le théatre.
    Un thème partant qu’un cas bien précis mais finalement qui n’a pas eu à faire face à ce style de dilemme une fois dans sa vie.

    Répondre à ce message

Un message, un commentaire ?

Qui êtes-vous ?
    Se connecter
Votre message

Lundi 11 octobre 2010, par Catherine Sokolowski

Un triangle amoureux tendre et cocasse

Quand John hésite, ses partenaires trinquent. Gay, John partage la vie de son ami depuis quelques années. Souvent critiqué et rabaissé par celui-ci, il décide de le quitter et fait la connaissance d’une jolie jeune femme. A sa grande surprise, cette relation se développe. Cette pièce enjouée décrit le doute de John, son amour pour deux êtres si différents. Les comédiens sont excellents (Gregory Praet, Cedric Eeckhout, Erika Sainte et Christian Crahay), prenant probablement beaucoup de plaisir à nous faire partager cet imbroglio inattendu.

L’histoire est découpée en petites séquences, les scènes sont vécues sans être mimées. L’originalité de cette mise en scène (orchestrée par Adrian Brine) réside dans le dynamisme de cet immobilisme. Car à tout moment, le spectateur vit les scènes, participe aux débats, aux ébats, et imagine les changements de costumes décrits par les protagonistes. Les dialogues de Mike Bartlett sont drôles, tendres et touchants.

Constamment partagé entre son partenaire et sa nouvelle compagne, John accepte qu’ils se rencontrent lors d’un dîner. C’est « l’ultime combat des pétasses », magnifique joute verbale entre les êtres aimés, chassé-croisé dans un appartement imaginaire, pourvu d’une cuisine, d’une salle à manger et d’une porte de sortie qu’on jurerait exister.

Pour couronner le tout, le père du partenaire de John participe à cette soirée dans le but de convaincre John qu’il est en train de faire fausse route avec cette jeune femme. Mais ce conseiller avisé doit avoir quelques doutes lorsqu’il est lui-même séduit par les attraits de la rivale de son fils.

Une très belle histoire en forme de vaudeville, pleine de gaieté et d’humanisme, autour d’une réflexion sur le doute, les relations sentimentales et les projets existentiels.

Théâtre de Poche