Bruno Coppens arrive sur le plateau dans un fauteuil rouge en forme de main qui n’est pas sans rappeler le célèbre fauteuil de Gaston Lagaffe.
Une main baladeuse, une main gauche. Bruno Coppens est un gaucher contrarié pour qui « l’échec est une réussite qui s’ignore ».
Coincée « entre Forrest Trump et Daechetterie », l’époque est plutôt morose et de se demander où est le bonheur ? Alors Bruno Coppens remonte le fil du temps pour chercher où est la faille, quel échec nous a conduit, depuis Christophe Colomb et ses caravelles, aujourd’hui à une telle sinistrose.
En très grande forme, le « maître des mots » se démène, gesticule, virevolte,bondit durant une heure 30.T
outes les thématiques sont bonnes pour alimenter ce moulin à paroles : des bonobos qui peuvent faire l’amour jusqu’à septante fois par jour jusqu’à dieu qui est un peu comme un psy, en passant par son régisseur Freddy, les tests Rorsha ou l’affrontement entre des iPhone de générations différentes.
Ça fuse dans tous les sens, ça positivise à tout crin, tournant toute contrariété en opportunité et chaque échec en réussite. La chute est un peu tirée par les cheveux mais aussitôt rattrappée par un bonus, une sorte de rappel dans lequel l’humoriste donne la pleine mesure de son talent à jongler avec les mots, à mélanger les mots et à les pervertir.
« Bruno Coppens est loverbooké » mise en scène d’Eric De Staercke, jusqu’au 31 décembre au Théâtre Le
Public à Bruxxelles, 0800 944 44, www.theatrelepublic.be.
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