Alive

Bruxelles | Théâtre | Théâtre des Martyrs

Dates
Du 16 décembre 2015 au 2 janvier 2016
Horaires
Tableau des horaires
Théâtre de la Place des Martyrs
place des Martyrs, 22 1000 Bruxelles
Contact
http://www.theatre-martyrs.be
billetterie@theatre-martyrs.be
+32 2 223 32 08

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Nombre de votes: 12

Alive

Dans les plaines imaginaires de l’Arizona, Black, cowboy désabusé, ne croit plus en la conquête de l’ouest.
Il part à la recherche du sens de sa vie.
Assoiffé de liberté et d’absolu, en quête de réel au cœur de sa propre fiction, il va vivre une aventure palpitante. Vrai cowboy, Black se cherche à l’intérieur d’un monde imaginaire qui le définit.
Sur scène il y aura des bagarres, des frissons, du suspens… mais aussi des musiciens, beaucoup de musique et surtout, de la vie !
Les perruques voltigent, le bluegrass s’épanche, les ombres et les reflets poétisent le réel. Les trois acteurs incarnent tour à tour les multiples protagonistes de cette comédie existentielle.

Distribution

Avec Emmanuel Dekoninck, Gilles Masson & Benoît Verhaert – Lumière et son Juan Borrego Une coproduction des Gens de bonne compagnie et du Théâtre du Sygne

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7 Messages

  • Alive

    Le 25 août 2016 à 14:27 par Ferre

    Vu à l’été 2016 au Karreveld ... Il m’en est resté un excellent souvenir ...
    Voilà à (presque) tous les points de vue un spectacle particulièrement original, dirigé, oserais-je dire, par l’étonnant et excellent Manu Dekoninck ... sans oublier le ténébreux Verhaert (parfait comme toujours) et le sympathique et excellent musicien-comédien Gilles Masson ... ;-)))

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  • Alive

    Le 15 mai 2017 à 08:37 par joelleva

    J’ai adoré et ri du début a la fin. C’est drôle, attachant et les comédiens sensationnels.
    J’ai passé un très bon moment de théatre j’en redemande des comme ça.
    Merci pour ce plaisir

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  • Alive

    Le 15 mai 2017 à 15:43 par hello

    Le théâtre mêle réalité et symbole et ce spectacle joue de cela, de cette rencontre entre la réalité et l’imaginaire.. Pas de décor (ou presque), quelques costumes. Il nous est demandé au fil du récit de cet espèce de western où la vie règle ses comptes avec la fiction d’imaginer, le saloon, le bordel ou le désert...et si cela fonctionne, c’est peut-être parce que "Alive", c’est aussi un spectacle musical. Le jeu théâtral est accompagné de chansons, de morceaux instrumentaux et de bruitages, un travail sonore omniprésent.
    A découvrir.

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  • Alive

    Le 17 mai 2017 à 23:09 par vilef1

    Un spectacle innovant
    Emmanuel Dekonninck réalise une mise en scène simple et efficace, tout en déclarant (à l’aide de G. Masson et B. Verhaert) son amour au théâtre.
    Une comédie bien ficelée grâce à une mise en abime efficace, mais surtout grâce à des acteurs qui s’amusent à nous communiquer leur passion sans aucune prétention.

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  • Alive

    Le 27 mai 2017 à 19:31 par schoumaker

    Le réel et l’imaginaire,tout un programme,drôlement bien mené par des artistes aux talents multiples chant,guitare,bagarre,animation.Un spectacle musical complet

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  • Alive

    Le 27 août 2017 à 10:03 par cecile2

    J’avais déjà vu des pièces de et avec Benoit Verhaert, donc je me doutais que je ne serais pas déçue. Ce voyage initiatique et western musical qui fait la part belle à l’imaginaire tient toutes ses promesses ! Un vrai régal !

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Lundi 21 décembre 2015, par Catherine Sokolowski

Western abouti

Va-et-vient entre réel et imaginaire, « Alive » doit permettre à Emmanuel Dekoninck de tuer définitivement le cow-boy « Black », compagnon de jeux qu’il s’était construit dans l’internat où il a passé son adolescence. Comme il le faisait à l’époque, le comédien nous propose une épopee à travers le Far West dont l’issue doit être cette mise à mort. Accompagné par Gilles Masson, acteur et musicien, et Juan Borrego à l’éclairage, les comparses s’en donnent à coeur joie, dans ce spectacle touchant et drôle.

Léger, divertissant, émouvant, on entre dans « Alive » comme on commence une bande dessinée, à une différence près : les personnages sortent de temps en temps du récit pour rencontrer le réel. Sur scène, aucun décor, il faudra les imaginer en s’appuyant sur les costumes, quant à eux, soignés. Gilles assure la bande son des séquences du western et remplace occasionnellement Manu (à moins que ce ne soit le contraire). Très proches du public, les comédiens quittent facilement leurs rôles pour donner un avis, suggérer la suite, parler entre eux ou... se disputer.

En découvrant cette histoire où il est question de révérend, de saloon, de notaire, de colonel, de massacre, de chef indien, de bordel et de vengeance, personne n’a envie d’assister à la disparition du héros. Majestueusement interprété par Benoît Verhaert, Black est le seul personnage fictif sur scène. Les rencontres subtiles entre réalité et imaginaire sont l’essence de ce spectacle mais Black, lui, doit rester de l’autre côté du miroir : toute tentative pour le ramener au réel ne peut qu’échouer. Avec un message clair et optimiste qui est celui de privilégier la réalité, Emmanuel Dekoninck surprend, puisque le théâtre est au cœur du rêve et offre en général une échappatoire au quotidien.

« Peut-on tuer la fiction si on est dans la fiction ? » Pour le savoir, il faudra aller voir. Court et accessible, il est possible de découvrir ce spectacle en famille, chacun pouvant apprécier la pièce avec ses propres codes. Quant au plaidoyer pour la réalité, il n’est pas interdit de retourner à ses rêveries en rentrant chez soi, après avoir découvert Black ! Pocatello, grand chef indien, n’a-t-il pas dit que « la force de l’homme blanc se cache dans les fabulations » ?

Théâtre des Martyrs